mercredi 27 juin 2012

Retour à la civilisation


Après deux mois et demi à Nkondjock, on a enfin pu sortir deux semaines à Douala et Yaoundé (les deux plus grandes villes du Cameroun).
Rond-point Deido
Je ne sais plus si j’ai déjà expliqué le moyen pour arriver à Douala mais nous devons d’abord aller à Bafang, pour ça on prend la voiture (3 devant 4 derrière et les enfants ne comptent pas). Pour 3.000F Cfa on nous dépose avec nos bagages à Bafang qui est à 50km de Nkondjock en ~2h si tout va bien. Le prix normal est 2.500F Cfa mais la route commence à se gâter alors les prix montent, bientôt ce sera plus de 4.000F Cfa. Un fois à Bafang, on prend le mini-bus pour Douala, les fameux mini-bus où on est serré comme des sardines pendant 4 heures. Le trajet Bafang – Douala coûte 2.800F pour 200km, c’est moins chère que pour Nkondjock car la route est goudronnée.
A Douala nous avons été logés dans une chambre dans un quartier. Comme on devait retourner à la station missionnaire tout les jours pour travailler (installation d’un serveur et inventaires de caisses de matériels) on devait prendre le taxi pour se déplacer. Le quartier où on logeait s’appelle Akwa Nord et la station est à Akwa (tout court). Là aussi c’est quelque chose pour se déplacer ! Le matin les routes sont complètement bouchonnées, le taxi peut mettre 1 heure pour faire le trajet alors que nous ne sommes qu’à ~6km. Le soir c’est pareil, et comme nous devons rentrer avant la nuit il faut s’y prendre tôt. Vers 16h il faut déjà chercher un taxi pour rentrer. Comme les bouchons sont encore pires le soir, il faut faire une escale au rond point de Deido pour trouver un deuxième taxi qui terminera la route. Ça ne doit vraiment pas être facile pour les gens qui travaillent là tous les jours !
Ça a été une bonne expérience de voir comment on se déplace à Douala, même si c’était un peu fatiguant ! Ça nous a bien changé de Nkondjock où on peut faire une semaine sans voir de voiture.
La suite à Yaoundé dans le prochain message.

lundi 18 juin 2012

Cours du soir

A Nkondjock tous les étudiants sont déjà en vacances mais pour Nathan et moi le travail continu. Tous les soirs et le samedi matin, les habitants de Nkondjock (les Nkondjokiens ?) peuvent venir se former en bureautique ou en maintenance. En bureautique on apprend à faire des lettres, mettre des photos, des tableaux dans un document texte, on va même jusqu’au publipostage pour les élèves les plus doués. Pour le tableur on voit comment faire des factures simples, créer un bulletin de note (car la moitié des personnes que je forme sont des profs des lycées de Nkondjock) Les élèves progressent bien et sont en général assez nombreux, sauf quand il pleut fort où là personne ne sort. (J’espère que la saison des pluies sera clémente.) 

En maintenance, il y a moins de monde, seulement des professeurs. On a commencé par les bases, voir comment fonctionne un ordinateur car certains n’avaient jamais utilisé d’ordinateur. Mais comme maintenant il y a un ordinateur dans la salle des profs du CETIC ils peuvent s’entraîner pendant la journée. Ensuite on a vu comment fonctionne Windows XP (par exemple changer le fond d’écran, installer/désinstaller un logiciel), puis on a vu comment installer Windows XP, le réparer, etc... Dernièrement on a commencé à voir les pannes possibles pour qu’un ordinateur ne démarre pas (mémoire vive, alimentation, etc) et aussi comment changer un condensateur qui a explosé. Ça fait beaucoup de choses en peu de temps mais ça semble rentrer à force de répéter. Comme c’est les vacances beaucoup de professeurs vont bientôt quitter Nkondjock, je risque de me retrouver seul en cours de maintenance, on va voir comment ça évolue !


 

mercredi 6 juin 2012

Kermesse à l'école maternelle !

Vendredi dernier, j’ai été invité à la fête d’une des écoles maternelles de Nkondjock par une maman de l’église. Les professeurs et les enfants avaient préparé des représentations : récitations, danses, chants, petites scénettes etc.  J’ai donc profité de l’occasion pour prendre plein de photos et pouvoir vous raconter comment ça se passe !
Nous sommes arrivés à l’école vers 12h (heure du commencement annoncée) mais nous avons dut attendre que l’inspecteur arrive pour profiter du spectacle. C’est donc à 13h30 que les représentations ont commencé, et avec quelques problèmes d’électricité. La première chorégraphie était sans la musique mais c’était marrant de voir les enfants danser tout seuls en attendant l’arrivée du son.

Je n’ai pas tout compris mais il y a eu une petite pièce de théâtre qui racontait l’histoire d’une personne qui hébergeait des enfants pour l’école mais qui leurs demandait trop d’argent. Les enfants et leur maman ont parlé en patois pour tromper le mauvais hébergeur. La morale était qu’il ne fallait pas négliger la langue des parents car ça permet souvent de parler sans que les autres ne comprennent !

Nous avons eu droit à des poésies classiques, en français et en anglais. Et oui le Cameroun est un pays bilingue !

A la fin l’inspecteur a pris la parole pour féliciter tout le monde et aussi souligner l’aide de l’état qui a permis de remettre à neuf l’école et engager deux professeurs de plus pour l’année suivante. Pour finir la directrice a distribué une bassine à chaque enfant avec le cahier de cours rempli pendant l’année.